Makbeth

Makbeth

Munstrum Théâtre

d’après William Shakespeare

 

Des brumes d’une lande indéfinie survient une guerre violente et sauvage. À la suite d’une bataille sanglante, le Capitaine Makbeth fait une rencontre surnaturelle et il lui est révélé que la couronne sera bientôt à lui. Épaulé par son épouse Lady Makbeth et pressé par son ambition, il assassine le roi Duncan qui passe justement la nuit dans son château. À présent sur le trône, Makbeth n’a de cesse de vouloir accroître son pouvoir et assurer sa sécurité. Il élimine un par un ses ennemis potentiels et s’enfonce dans une spirale de violence qui le conduira jusqu’à la folie.

 

Tout comme Makbeth, les hommes massacrent encore des enfants au nom de la paix et sous le vernis de notre civilisation éclairée, la barbarie gronde. Comment ne pas reconnaitre dans l’ensauvagement des conflits mondiaux actuels l’escalade meurtrière du héros shakespearien ?

 

Nous montons Makbeth car la douleur de ce monde est insupportable.

Inlassablement, regarder la violence en face, l’enfer que l’humanité s’est créée pour elle-même. Essayer d’interpréter les schémas qui nous plongent dans le malheur pour tenter d’endiguer leur répétition cyclique. À l’échelle de l’histoire de l’humanité mais aussi à celle de notre quotidien, dans nos relations aux autres et à la réalité. Car au-delà de la fable politique c’est aussi nos ténèbres individuelles que la pièce nous incite à contempler. Notre rapport au pouvoir, à l’ambition et à la domination. La pièce met en scène le chaos créé par nos fantasmes, quand nous perdons notre vie en tentant de la gagner, quand l’illusion du gain camoufle le risque de la perte de ce que nous avons déjà.

 

Nous montons Makbeth car l’enfer de ce monde est inacceptable.

Mais nous montons aussi Makbeth car au Munstrum, notre quête est celle de la Joie. Pourquoi alors plonger dans cet enfer et s’attaquer à la pièce la plus sombre de Shakespeare? Peut-être parce que, comme il nous l’apprend, les ténèbres sont pétries de lumière et sans malheur, pas de véritable Joie. L’une est la condition de l’autre. C’est en embrassant les ténèbres, en les traversant que l’on donne à notre Joie sa valeur véritable. Car justement interprétés, nos malheurs deviennent la matière de notre délivrance. Ainsi, notre nécessité implacable à jouer et à rire dévorera la noirceur de la pièce pour embrasser les tourbillons cosmiques.

 

Nous montons Makbeth car nous croyons en la puissance de délivrance du Théâtre. Pour nous, le plateau de théâtre est un lieu sacré qui permet l’empathie, la transformation, la métamorphose. L’alchimiste transforme le plomb en or. Par la catharsis, le Théâtre transforme nos malheurs en les pétrissant, il les fait changer de nature et ils deviennent le prologue de nos bonheurs futurs. C’est pour nous que Makbeth plonge dans l’horreur du crime et qu’il se déshumanise. Il se sacrifie pour que nous, en contemplant sa chute avec effroi, nous devenions humains.

avec Louis Arene, Sophie Botte, Delphine Cottu, Olivia Dalric,

Lionel Lingelser, Anthony Martine, François Praud, Erwan Tarlet

 

d’après William Shakespeare

mise en scène Louis Arene

une création du Munstrum Théâtre

 

conception Louis Arene & Lionel Lingelser

 

traduction/adaptation Lucas Samain en collaboration avec Louis Arene

 

collaboration à la mise en scène Alexandre Éthève

 

dramaturgie Kevin Keiss

 

chorégraphe Yotam Peled

 

assistanat à la mise en scène Maëliss Le Bricon

 

scénographie Adèle Hamelin, Mathilde Coudière Kayadjanian, Valentin Paul & Louis Arene

 

lumières Jérémie Papin & Victor Arancio

 

création sonore Jean Thévenin & Ludovic Enderlen

 

conception costumes Colombe Lauriot Prévost

 

costumière Thelma Di Marco Bourgeon

 

masques Louis Arene

 

construction, figuration Valentin Paul assisté au plateau par Amina Rezig

 

création coiffes-maquillages Véronique Soulier Nguyen

 

effets de fumée & accessoires Laurent Boulanger

 

prothèses et marionnettes Céline Broudin, Louise Digard

 

fabrication costumes avec le soutien de l’atelier des Célestins, Théâtre de Lyon

 

stagiaires Tom Cantrel, Gabrielle Fuchs, Elsa Potiron, Manon Surat, Agnès Zins

 

régie générale & plateau Valentin Paul

 

régie lumière Victor Arancio

 

régie son Ludovic Enderlen

 

régie costumes et habillage Audrey Walbott

 

régie plateau Amina Rezig

 

administration, production Clémence Huckel, Noé Tijou (Les Indépendances)

diffusion Florence Bourgeon

presse Murielle Richard

 

production Munstrum Théâtre

 

coproduction Les Célestins, Théâtre de Lyon • Théâtre Public de Montreuil, Centre dramatique national • TJP, Centre dramatique national de Strasbourg – Grand Est • La Comédie, Centre dramatique national de Reims • La Filature, scène nationale de Mulhouse • Chateauvallon-Liberté, scène nationale • Les Quinconces et L’Espal – Scène nationale du Mans • Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national • Théâtre Varia, Bruxelles • Malakoff scène nationale • Le Carreau, Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan soutiens Direction Régionale des Affaires Culturelles du Grand Est – Ministère de la Culture au titre du Fonds de production, S.A.S. Podiatech – Sidas, dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT, Ville de Mulhouse accueils en résidence Théâtre Dromesko • Le Melting Pot • Le Bercail • Cromot maison d’artistes et de production • La Maison des métallos

 

Le Munstrum Théâtre est associé à la Filature, Scène nationale de Mulhouse ainsi qu’au Théâtre Public de Montreuil, Centre dramatique national, au TJP CDN Strasbourg-Grand Est et aux Célestins, Théâtre de Lyon.

 

La compagnie est conventionnée par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture & la Région Grand Est. Elle est soutenue par la Ville de Mulhouse.

 

 

CONTACTS

Administration, production Clémence Huckel, Noé Tijou
01 43 38 28 29 / clemence@lesindependances.com

01 43 38 23 71 / assistantprod@lesindependances.com

 

Diffusion Florence Bourgeon : 06 09 56 44 24 – floflobourgeon@gmail.com

Presse Murielle Richard : 06 11 20 57 35 – mulot-c.e@wanadoo.fr

 


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